Un nouveau jour s'est levé, bien trop rapidement à mon goût, tout passe beaucoup trop vite et je ne supporte plus ce temps qui passe. J'aimerais bien qu'il s'arrête, que je puisse à nouveau respirer et avoir confiance en cette vie, mais c'est loin d'être le cas. Je suis toujours à la maison, privé de sortie et pire encore obligé d'aller voir ce psychologue presque tous les jours pour parler. Ce n'est pas une si mauvaise idée en fin de compte même si je traîne toujours les pieds pour y aller. Je me suis déjà rendu compte que parler pouvais me faire du bien, avec Owen par exemple. C'est peut-être lui que j'aurais du aller voir au final, mais il n'est pas psy et je l'ai vu il n'y a pas si longtemps que ça quand j'ai été aux urgences à cause de mon poignet cassé, que j'ai toujours dans le plâtre d'ailleurs. Quoi qu'il en soit pour revenir à nos moutons parle avec ce psy me fait un peu de bien. Je n'arrive pas encore à exprimer toute ma colère, toute ma rage et à expliquer le fait que j'ai eu besoin de boire et de me droguer pour oublier mes malheurs, enfin si je le sais un peu mais je n'aime pas l'exprimer et il faut que je sois encore plus en confiance avec ce psy, mais je sens que j'avance. Je ne dis pas que tout sera bientôt fini. Il me faudra du temps avant de décrocher, avant d'être sobre à nouveau et d'oublier la drogue mais j'ai envie d'avancer. Je commence à prendre conscience de ce que les gens font pour moi et je me trouve tout à fait égoïste de n'avoir penser qu'à moi tout le temps. Je ne me rendais pas compte de l'importance de ce que je faisais.
La séance se termine enfin et je sors du cabinet ou d'autre généralistes semblent réunis, il y a des médecins et visiblement des kinésithérapeute. Je repense à Alfie à chaque fois qu'on me dit le mot Kiné, en même temps après ce qu'il s'est passé, ce n'est pas étonnant que je pense à lui. Ça n'a pas vraiment donné grand chose d'ailleurs, il faudra que je le rappelle pour mon poignet d'ailleurs. Je ne me jetterais peut-être pas sur lui cette fois, parce qu'il y a Dimitri … Ah Dimitri … je ne sais pas trop quoi penser de lui. Il m'a aidé, il m'a engueulé aussi et au fond je crois que tous les deux on est parti sur une bonne voix, même si je me demande comment tout ça se finira. Je suis tellement dans mes pensées qu'une fois sorti du cabinet je ne parle même pas à mon garde du corps, d'habitude je lui fais des petites remarques désobligeantes mais, pas aujourd'hui. Et toujours autant dans mes pensées je n'ai pas eu le temps d'éviter la joli blonde qui vient de me rentrer dedans. J'ai juste le temps de lui attraper le bras, avec le bras valide, pour qu'elle ne tombe pas.
« Eh bien, c'était moins une.»
Je lui lance un sourire, le premier depuis bien longtemps. C'est étrange de sourire à une inconnue. Mon garde du corps c'est arrêté et je lui fais signe que tout va bien. Je sais qu'il ne dira rien, il ne dit jamais rien de toute manière, c'est comme Wally mon majordome, il ne dit jamais rien non plus, enfin plus que mon garde du corps mais, passons. Il y a tellement longtemps que je n'ai pas eu une conversation normale et je ne sais plus ce qu'il faut que je dise après ça.
« Tout va bien ? »
C'est banale, mais au moins elle verra que je ne lui veux aucun mal, que j'étais juste là, dans son passage et c'est peut-être le destin qui m'a mis sur son chemin, bien que je ne vois pas ce que je pourrais lui apporter. Contrairement à moi elle à l'air en forme et sans doute moins folle que moi.
La séance se termine enfin et je sors du cabinet ou d'autre généralistes semblent réunis, il y a des médecins et visiblement des kinésithérapeute. Je repense à Alfie à chaque fois qu'on me dit le mot Kiné, en même temps après ce qu'il s'est passé, ce n'est pas étonnant que je pense à lui. Ça n'a pas vraiment donné grand chose d'ailleurs, il faudra que je le rappelle pour mon poignet d'ailleurs. Je ne me jetterais peut-être pas sur lui cette fois, parce qu'il y a Dimitri … Ah Dimitri … je ne sais pas trop quoi penser de lui. Il m'a aidé, il m'a engueulé aussi et au fond je crois que tous les deux on est parti sur une bonne voix, même si je me demande comment tout ça se finira. Je suis tellement dans mes pensées qu'une fois sorti du cabinet je ne parle même pas à mon garde du corps, d'habitude je lui fais des petites remarques désobligeantes mais, pas aujourd'hui. Et toujours autant dans mes pensées je n'ai pas eu le temps d'éviter la joli blonde qui vient de me rentrer dedans. J'ai juste le temps de lui attraper le bras, avec le bras valide, pour qu'elle ne tombe pas.
« Eh bien, c'était moins une.»
Je lui lance un sourire, le premier depuis bien longtemps. C'est étrange de sourire à une inconnue. Mon garde du corps c'est arrêté et je lui fais signe que tout va bien. Je sais qu'il ne dira rien, il ne dit jamais rien de toute manière, c'est comme Wally mon majordome, il ne dit jamais rien non plus, enfin plus que mon garde du corps mais, passons. Il y a tellement longtemps que je n'ai pas eu une conversation normale et je ne sais plus ce qu'il faut que je dise après ça.
« Tout va bien ? »
C'est banale, mais au moins elle verra que je ne lui veux aucun mal, que j'étais juste là, dans son passage et c'est peut-être le destin qui m'a mis sur son chemin, bien que je ne vois pas ce que je pourrais lui apporter. Contrairement à moi elle à l'air en forme et sans doute moins folle que moi.