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In my recovery I’m a soldier at war

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Admin

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In my recovery I’m a soldier at war Sebast10In my recovery I’m a soldier at war Clemen12


Un nouveau jour s'est levé, bien trop rapidement à mon goût, tout passe beaucoup trop vite et je ne supporte plus ce temps qui passe. J'aimerais bien qu'il s'arrête, que je puisse à nouveau respirer et avoir confiance en cette vie, mais c'est loin d'être le cas. Je suis toujours à la maison, privé de sortie et pire encore obligé d'aller voir ce psychologue presque tous les jours pour parler. Ce n'est pas une si mauvaise idée en fin de compte même si je traîne toujours les pieds pour y aller. Je me suis déjà rendu compte que parler pouvais me faire du bien, avec Owen par exemple. C'est peut-être lui que j'aurais du aller voir au final, mais il n'est pas psy et je l'ai vu il n'y a pas si longtemps que ça quand j'ai été aux urgences à cause de mon poignet cassé, que j'ai toujours dans le plâtre d'ailleurs. Quoi qu'il en soit pour revenir à nos moutons parle avec ce psy me fait un peu de bien. Je n'arrive pas encore à exprimer toute ma colère, toute ma rage et à expliquer le fait que j'ai eu besoin de boire et de me droguer pour oublier mes malheurs, enfin si je le sais un peu mais je n'aime pas l'exprimer et il faut que je sois encore plus en confiance avec ce psy, mais je sens que j'avance. Je ne dis pas que tout sera bientôt fini. Il me faudra du temps avant de décrocher, avant d'être sobre à nouveau et d'oublier la drogue mais j'ai envie d'avancer. Je commence à prendre conscience de ce que les gens font pour moi et je me trouve tout à fait égoïste de n'avoir penser qu'à moi tout le temps. Je ne me rendais pas compte de l'importance de ce que je faisais.

La séance se termine enfin et je sors du cabinet ou d'autre généralistes semblent réunis, il y a des médecins et visiblement des kinésithérapeute. Je repense à Alfie à chaque fois qu'on me dit le mot Kiné, en même temps après ce qu'il s'est passé, ce n'est pas étonnant que je pense à lui. Ça n'a pas vraiment donné grand chose d'ailleurs, il faudra que je le rappelle pour mon poignet d'ailleurs. Je ne me jetterais peut-être pas sur lui cette fois, parce qu'il y a Dimitri … Ah Dimitri … je ne sais pas trop quoi penser de lui. Il m'a aidé, il m'a engueulé aussi et au fond je crois que tous les deux on est parti sur une bonne voix, même si je me demande comment tout ça se finira. Je suis tellement dans mes pensées qu'une fois sorti du cabinet je ne parle même pas à mon garde du corps, d'habitude je lui fais des petites remarques désobligeantes mais, pas aujourd'hui. Et toujours autant dans mes pensées je n'ai pas eu le temps d'éviter la joli blonde qui vient de me rentrer dedans. J'ai juste le temps de lui attraper le bras, avec le bras valide, pour qu'elle ne tombe pas.

« Eh bien, c'était moins une.»

Je lui lance un sourire, le premier depuis bien longtemps. C'est étrange de sourire à une inconnue. Mon garde du corps c'est arrêté et je lui fais signe que tout va bien. Je sais qu'il ne dira rien, il ne dit jamais rien de toute manière, c'est comme Wally mon majordome, il ne dit jamais rien non plus, enfin plus que mon garde du corps mais, passons. Il y a tellement longtemps que je n'ai pas eu une conversation normale et je ne sais plus ce qu'il faut que je dise après ça.

« Tout va bien ? »


C'est banale, mais au moins elle verra que je ne lui veux aucun mal, que j'étais juste là, dans son passage et c'est peut-être le destin qui m'a mis sur son chemin, bien que je ne vois pas ce que je pourrais lui apporter. Contrairement à moi elle à l'air en forme et sans doute moins folle que moi.

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Avery J Stanley

Avery J Stanley
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Nouvelle journée de travail et le moins qu’on puisse dire, c’était qu’elle ne ressemblait en rien à celle de le veille. Même si parfois, on avait des impressions de déjà-vu. En effet, les enfants avaient tendance à réagir plus ou moins de la même façon. Et on ne pouvait jamais prévoir qui feraient quoi, comment et quand. Comme il leur arrivait de se tromper sur celui qui se mettrait à pleurer, celui qui ne piperait pas un mot, celui qui leur raconterait leur dossier par le menu et avec tous les détails qu’il avait entendu, ou encore celui qui demanderait plus d’attention parce que ses parents auraient du mal à se libérer et enverrait la nurse pour qu’il ne soit pas seul. Et il y avait encore tout un tas de cas de figure qu’elle n’avait pas encore expérimenté et qu’elle n’était pas pressée de connaitre à vrai dire.

Avery avait revêtu sa tenue de travail : son pantalon et sa blouse rose, avec ses sabots blanc et cheveux coiffé en queue de cheval. Elle rangea son sac à main et ses autres affaires dans son casier, puis elle se rendit en salle de repos pour mettre son déjeuner dans le frigidaire et les petites choses qu’elle avait apporté : café, biscuits, plaquettes de chocolats.

Ensuite, elle alla à la rencontre de la collègue qu’elle relevait pour prendre connaissance des dossiers. Avery se devait de savoir au cas par cas afin de gérer au mieux les situations si besoin : comme savoir qui avait eu de la fièvre durant la nuit, qui avait passé une très mauvaise nuit, etc… Quand elle eut terminé avec cette tâche, elle s’attaqua à la suivante : aller de chambre en chambre pour savoir qui était réveillé, ouvrir le volet, prendre la température, faire des prises de sang pour analyse, puis apporter le petit déjeuner. Et ce, jusqu’à ce que tous les enfants soient levés et parés pour la visite des médecins. C’était une autre de ses collègues qui enlevait les plateaux et donnait la toilette. L’infirmière devait aller chercher la petite Alana, 8 ans, hospitalisée suite à des problèmes respiratoires depuis quelques semaines déjà, pour aller dans la salle de jeux parce qu’un dessin animé allait y être diffusé. Elle toqua à la porte pour s’annoncer, ce n’était pas parce que la patiente était une enfant qu’il fallait oublier les bonnes manières, au contraire.

- Alana mets tes pantoufle et ta robe de chambre, je t’emmène à la salle de jeux, annonça-t-elle en pénétrant dans la chambre et avant de s’apercevoir qu’elle était vide. Enfin, elle s’en assura en regardant sous le lit, la salle de bain et quelques autres endroits ou la gamine aimait bien se rendre.

Avery avertit ses collègues et deux d’entre elle l’aidèrent à fouiller l’étage où se trouvait le service de pédiatrie. Au final, la gosse fut retrouvée à la nursery. Elle avait tiré une chaise jusqu’à la vitre et observait les bébés. Et toute une série de question avait fusé jusqu’à ce qu’elle arrive à la salle de jeux pour qu’on puisse lancer le dessin animé : Mulan. Ceux qui n’étaient pas présents, c’était parce qu’ils étaient en chambre stérile. Les autres étaient en train de rattraper le retard pris à l’école avec les deux ou trois enseignants embauchés par l’hôpital. Durant ce laps de temps, Avery était descendue au labo pour y apporter les échantillons de sang à faire analyser pour le suivi du malade et adapter son traitement en fonction des résultats, après aval du médecin.

Pour remonter, elle prit son temps parce qu’elle savait avoir un peu de répit. Si vraiment, il y avait une urgence on la biperait. Puis, elle s’assurait aussi plus ou moins, qu’il n’y avait pas des petits farceurs partis en vadrouille dans le labyrinthe de couloirs. Ne faisant pas attention où elle marchait, il fut logique qu’elle percuta un individu. Cette personne lui évita la chute et par la même occasion de se casser le coccyx.

- Oui, ce n’est peu dire ! Mais ça va, merci pour votre aide ! Dit-elle au jeune homme.

Avery l’observa quelques instants. Pas par impolitesse, simplement parce qu’elle ignorait comment elle avait pu le manquer. Surtout qu’il était accompagné d’un gorille, c’était comme ça qu’elle surnommait les gardes du corps. Elle essaya de voir s’il cachait un holster sous son costume mais elle ne tenta pas d’imaginer s’il serait capable de sortir son arme et tirer à la moindre menace.

- Et vous ? J’espère que ça n’a pas réveillé la douleur ? A moins, que vous soyez venu pour retirer votre plâtre ?

Si sa distraction avait réveillé douleur et tout un tas d’autre chose, elle s’en voudrait parce qu’il l’avait secouru.

Admin

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Elle était jolie, il n'y avait pas à dire et n'importe qui aurait pu le remarquer, je me demande à quoi elle ressemblerait en garçon, je m'imagine souvent à quoi les filles que je croise ou que je connais pourrais ressembler en étant des garçons et avec elle ça donne un drôle de mélange mais pas déplaisant. Je me demande ce qu'elle doit penser de moi. Je dois encore avoir l'air d'un zombie à force de ne pas dormir à cause de mes crises d'angoisses et de mon poignet dans le plâtre sans parler de mon garde du corps baraqué qui observe les moindres gestes de cette demoiselle et des autres passant. On ne sait jamais on pourrait encore m'attaquer … Je sais que ce n'est pas vraiment pour ça qu'il est là. Non il est là parce que je n'ai plus le droit d'aller dans un bar et qu'il m'en empêcherait avec facilité si jamais j'osais y mettre un pied.

« Il n'y a pas de quoi, je suis sur que vous auriez fait la même chose.»


Je ne sais pas en fait si elle aurait fait la même chose, je suppose simplement. C'est plus facile de s'imaginer que les gens sont gentils et sans histoire, plutôt que de croire qu'ils ne vous aurez pas aidé. C'est bizarre d'être sobre en fin de compte, je me sens très mal parce que je suis en manque et que je n'ai rien bu ni consommé depuis plusieurs jours et en même temps j'ai l'impression qu'en étant sobre je peux tenir une conversation normal et ne pas passer pour un malade mental.

« Non ça va, je ne ressens plus rien depuis que j'ai ce truc et j'en ai encore pour un bon moment.»


Je n'aime pas les plâtres, je n'aime pas les hôpitaux et les endroits médicaux, parce qu'ils me rappellent sans cesse mon agression et c'est à cause de ça que j'en suis là aujourd'hui à être perdu au milieu de ma route. Je ne sais plus très bien quel chemin je dois prendre, ni je pourrais un jour effacer la douleur que je ressens et effacer l'humiliation que j'ai vécu.

« Et donc non, je vais devenir habitué à force de me blesser.»


Je ne m'étais pas vraiment blesser la première fois que j'ai eu un plâtre et il n'était pas au poignet. Il était à la jambe et on m'avait tapé dessus avec une batte de base-ball. Ce ne sont pas de bons souvenirs et j'espère que ces séances avec le psy me permettrons au moins de me rendre ma dignité.

« Enfin, ce n'est pas si grave rassurez-vous. On dirait que vous vous y connaissez en plâtre, je me trompe ? »

Je ne sais pas ce qui me fait dire ça, sans doute la déduction qu'elle à eu si rapidement, peut-être qu'elle travail dans ce milieu là.

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Avery J Stanley

Avery J Stanley
Admin

Avery était mal à l’aise à cause de son étourderie. Ça lui apprendrait à s’imaginer que ses petits patients avaient la fibre aventureuse et qu’ils déambulaient dans les couloirs à leur guise quand leurs surveillantes étaient occupées ailleurs. Même si certains prenaient la poudre d’escampette parce qu’ils avaient soit du chagrin, soit très peur. D’autant plus que ça n’était pas la première fois qu’elle percutait une personne et ça ne serait probablement pas la dernière. Ceci dit cette fois, l’infirmière avait fait fort puisqu’elle était entrée dans un patient vu qu’il avait un plâtre, à moins qu’il ne s’agisse que d’un simple visiteur. La trentenaire n’était pas du genre à avoir une opinion toute faite, ni même à juger les autres d’un simple regard parce que le dicton dit bien « L’habit ne fait pas le moine ! ». Parfois, une attitude ou une apparence faisait office de carapace et il fallait creuser pour découvrir ce qu’on cachait sous sa carapace.

Toutefois, elle avait remercié le jeune homme de son geste. De nos jours, il était de plus en plus rare de voir quelqu’un tendre une main secourable comme il venait de le faire. La preuve, on voyait de plus en plus de gens faire comme s’ils n’avaient pas été témoins face à un type en train de se faire tabasser en pleine rue et encore bien d’autres situations du même style, avec plus ou moins de violence. Il allait sans dire qu’elle en aurait fait tout autant de son côté, même si vu la différence de taille et de poids, ils auraient fini par se casser la binette. Avery confirma ses dires d’un hochement de tête, suivi d’un sourire. Puis, elle lui demanda s’il n’avait pas fait un mouvement trop brusque qui aurait pu réveiller la douleur ou mettre à mal sa guérison. Après tout, elle était infirmière et s’était son rôle de savoir ce genre de chose. La réponse obtenue eut pour effet de la soulager parce qu’il ne s’était pas fait à nouveau mal pour avoir voulu l’aider.

- Je ne l’espère pas pour vous, ici ne nous faisons pas de cartes de fidélités avec remise de 50% à la prochaine visite, dit-elle au fait qu’il risquait de devenir un habitué de l’hôpital à force de se blesser.

Certes, sa blague n’était vraiment pas drôle parce qu’il fallait vraiment être court-circuité pour penser à ce genre de chose. Surtout qu’on faisait toujours en sorte de franchir les portes des urgences le moins souvent possible et ce durant toute sa vie. Ce n’était déjà pas évident de venir dans ces lieux pour rendre visite à un parent malade ou à un ami en convalescence. Les seules fois où l’on venait de guetter de cœur, c’était pour rendre visite à la jeune maman et au nouveau-né.

Le jeune homme la rassura une nouvelle fois sur son état, en lui disant que ce n’était pas grave contrairement à ce qu’on pourrait croire. Ce qui n’était pas entièrement faux. C’était plus impressionnant qu’autre chose et ça l’était encore plus le jour où on venait le retirer. La scie, le bruit, la peur que ça nous cisaille la peau si on venait à sursauter. Ce pourquoi, il était plutôt recommandé de poser une attelle.

- Vous m’avez démasqué, dit-elle dans un premier temps. Je suis infirmière ici, j’avoue que ce n’est pas pratique parce qu’on ne peut pas faire tout ce qu’on souhaiterait faire.

Elle évita de parler de ce qu’il y aurait ensuite au programme : la rééducation. Il ne fallait pas oublier que les muscles, ligaments et nerfs étaient mis au repos et qu’il ne travaillait pas à cause du plâtre. Donc quand il n’y était plus, il fallait tout remuscler et les premiers temps ce n’était pas une partie de plaisirs.

- Est-ce que je peux vous offrir un café pour vous remercier ? Enfin si vous avez un peu de temps devant vous, finit-elle par demander, surtout que c’était l’heure de sa pause.

L’invitation était aussi pour le gorille en costard mais elle n’avait pas osé le faire de vive voix.

Admin

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Elle a du l'humour, je n'aurais pas cru dire ça mais en tout cas ça me fait sourire et c'est une grande entreprise que de me faire sourire ces temps-ci. Ce n'est pas vraiment mon humeur qui est en cause, même si c'est en partie vrai parce que j'ai tendance à être grognon et si elle savait pourquoi elle pourrait peut-être comprendre. Je ne sais pas pourquoi mais je lui ai répondu d'un ton un plus décontracté que prévu :

« Ah ce serait une carte d'abonnement chez le psy qui me faudrait. Ça me reviendrait moins cher au bout du compte.»

Ça à l'air tellement normal d'aller chez un psychologue pour beaucoup de monde mais, pour moi ce n'est pas pareil. Je me sens … vide de tout et je ne sais pas si ces séances me serviront, j'essaie et on verra bien, parler peut peut-être m'aider. Je sais que ça prendre du temps, que ça ne pourra peut-être pas être concluant à cent pour cent mais en tout cas aujourd'hui je crois qu'il y a eu du mieux par rapport à d'habitude. Au début je ne me confiais pas du tout, je restais allongé sur le siège pendant toute l'heure et puis je repartais et finalement j'ai fini par craquer et par commencer à parler. Je me plains du prix mais en fait ce n'est même pas moi qui paie. C'est ma mère, enfin mon père puisqu'ils ont un compte commun et que c'est pour ça qu'elle a appelé Dimitri pour que mon père ne sache pas que j'ai été arrêté.

J'aurais du me douter qu'elle était infirmière on est dans un hôpital après tout, dans une structure médicale ou forcément il y a des infirmières. Je dois avoir l'air d'un parfait crétin.

« Et qu'est-ce que vous aimeriez faire?»


Je ne sais pas pourquoi je lui ai posé cette question,on ne se connaît pas et on vient tout juste de se rencontrer. Qu'est-ce qui me prend de lui demander ça? Ça ne me regarde pas. Et puis elle me demande si je veux un café. Un café … je regarde mon garde du corps, on ne peut pas aller bien loin et il doit y avoir une cafétéria quelque part alors pourquoi pas.

« D'accord, juste un alors.»


Je luis souris espérant qu'elle ne se pose pas trop de questions à mon sujet, tant qu'elle ne me propose pas une bière je pourrais résister à l'envie de boire, je ne serais pas assez fort pour résister, je ne suis pas assez fort.

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Avery J Stanley

Avery J Stanley
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Avery s’en voulut pour avoir voulu faire de l’humour mais elle avait fait un bide complet. Du moins de son point de vue. D’autant plus que ses paroles pouvaient être mal interprétées et créer une situation désagréable parce qu’on aurait pu s’imaginer diverses choses et ce n’était en aucun cas ce qu’elle avait voulu créer. L’infirmière fut soulagée quand il lui répondit naturellement et décontraction. Même si elle se doutait qu’il était ici pour une raison précise, elle ne se formalisa pas sur le fait qu’il avait évoqué le psy plutôt que le dentiste ou le dermatologue. Cela dit, il fallait reconnaitre que de nos jours que de plus en plus de personnes étaient suivies par une psychologue et ce, depuis le plus jeune âge. Toutefois, elle n’était pas certaine qu’avec une carte de fidélité ça lui revienne moins cher parce que généralement ce genre de carte poussait à la consommation afin d’avoir tous les tampons requis pour avoir une remise ou un cadeau. Même eux, les membres du personnel de l’hôpital se devaient d’aller consulter pour faire face à une tragédie, ou tout simplement quand le quotidien devait de plus en plus pesant.

La jeune femme ne répondit rien de plus à ce sujet, lui avouant qu’elle s’y connaissait plus ou moins en plâtre vu qu’elle était infirmière ici. Même si aujourd’hui elle était au service pédiatrique, il y en avait toujours suite à une chute d’un autre, ou si l’un d’entre eux s’était pris pour Superman en sautant de la table de la salle à manger. Elle fut surprise par la tournure de la question qui suivit : qu’est-ce qu’elle aimerait faire ?

- Il y a quelques années je vous aurais dit « médecin » sans hésiter, reconnut-elle, parce qu’elle avait effectivement tenté médecine quand elle avait été admise à l’université. Aujourd’hui, être infirmière me suffit amplement ! Même si ce n’est pas facile à vivre tous les jours.

Non, il y avait des jours où s’était beaucoup plus dure que d’autres. Que ce soit au niveau des horaires – généralement, elle s’arrangeait à faire les horaires de l’après-midi, du soir, même si elle faisait aussi des matinées -, que ce soit des malades qui partaient vers d’autres établissements hospitaliers, ou encore ceux qui ne survivaient pas à l’intervention ou étaient emportés par la maladie. Non, elle ne regrettait en rien son choix parce qu’elle le trouvait beaucoup épanouissant que d’être chirurgienne ou médecin généraliste.

Comme le jeune homme lui paraissait sympathique et comme elle voulait le remercier, elle lui proposa d’aller boire un café.

- Promis, qu’un seul ! Lui confirma-t-elle.

Avery guida le jeune homme et son acolyte dans les méandres des couloirs de l’hôpital jusqu’à la cafétéria. Elle sortit sa carte pour payer les trois consommations et elle s’installa à une table en compagnie de celui-ci.

- Je reconnais que ce n’est pas le meilleur qu’il y a dans le commerce, mais il y a pire ! Dit-elle au sujet du café vendu à la cafétéria de l’hôpital. Je m’appelle Avery, finit-elle par dire et faire les présentations. Et vous ?

Admin

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Elle n'a pas relever ma remarque sur les cartes de fidélités. Tant mieux parce que c'était stupide. Je n'ai pas envie d'aller chez le psy toute ma vie. J'y suis forcé pour le moment parce que j'ai déconné et que je suis tombé dans les méandres de l'alcool et de la drogue. Je suis accroc il faut que je m'en rendre compte, du moins il faut que je l'accepte et que j'accepte de m'en sortir surtout. Je suis sur la bonne voix je pense, mais je ne sais pas si j'y arriverais tout seul. Je lui ai demandé sans retenue ce qu'elle aurait aimé être et elle m'a répondu. Médecin … j'aurais du m'en douter en fait. La médecine est une vocation, j'admire vraiment les gens qui l'ont choisi, comme Robin mon meilleur ami … meilleur ami … oui il l'est mais à un moment il faudrait que je l'appel et que je lui explique ce qui m'arrive. Il pourrait peut-être m'aider à aller mieux mais j'ai encore du mal à avouer aux autres que je suis un délinquant, que je suis devenu l'ombre de moi-même.

« Vous devez être très courage pour faire ce métier. Je n'aurais jamais eu cette force. Mon meilleur ami fait des études de médecine, je peux imaginer que les études d'infirmières ont du être tout aussi éprouvante.»


J'admire vraiment ces personnes, qui préfèrent souvent s'occuper des autres avant eux-même. Je ne suis pas comme ça, je suis plutôt très égoïste même. Je ne sauverais jamais personne, c'est plutôt moi qu'il faut sauver. Elle me confirma qu'on ne boirait qu'un seul café, en fait c'est bien que se soit du café, elle m'aurait proposé une bière j'aurais du refuser. Elle n’emmène vers la cafétéria et je la suis, tout comme mon garde du corps. Je n'aimerais vraiment pas faire ce job. Suivre les gens partout et les protéger, mais eux aussi pensent aux autres … Je ne sais pas ce que je ferais quand j'irais mieux. J'ai été viré du bar ou je travaillais et mes striptease sont devenu aussi rare que de l'eau dans le désert. Je n'ai pas fait beaucoup d'études, je n'en ai pas fait du tout en fait. J'aurais peut-être du y faire plus attention. Je ne vais pas supporter de ne rien faire, d'être rentier … même mon père travail alors qu'on a assez d'argent pour plusieurs vie.

« Oh je ne m'y connais pas vraiment en café … et généralement je n'aime pas vraiment ça en fait mais je peux bien faire une exception.»


Je n'ose pas lui dire que je suis plus boissons alcoolisé parce qu'elle va très vite comprendre ce que je suis, c'est une infirmière après tout peut-être qu'elle s'en rend déjà compte. Mes mains n'ont pas encore trembler mais ça ne saurait tarder, j'espère que ça n'arrivera pas, je ne veux pas qu'elle m'évite, qu'elle prenne peur et qu'elle pense que je ne suis qu'un toxicomane. Je ne suis pas que ça … Je suis … ou peut-être que si en fait.

« Tristan. Je m’appelle Tristan et je ne suis plus grand chose à vrai dire.»


J'ai failli lui dire que mes amis m'appelaient Stan, mais celui qui le fait doit sans doute m'en vouloir encore de lui avoir fait vivre un cauchemar. Nate … je n'ai pas été vraiment cool avec lui et je m'en veux de lui avoir fait de la peine, de l'avoir sans doute déçu. Je ne sais pas s'il voudra me reparler après ça. Je ne l'ai pas revu depuis mon arrestation. Il sort peut-être avec Tyler et au final ça serait sûrement la meilleure chose qu'il lui arrive. J'ai eu tort quand je lui avais dis que je valais mieux que Tyler, j'ai eu tellement tort.

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