Avery venait tout juste de sortir de l’enfer. Peut-être est-ce pour cette raison qu’elle sortit presque en courant de ce lieu pour attraper un taxi. Elle aurait pu y aller en voiture mais vu l’emplacement, il n’y aurait pas vraiment de place et qu’elle ne voulait pas marcher jusqu’à son véhicule par la suite. Puis, il valait mieux être prudente parce qu’il y avait de forte chance qu’elle consomme quelques cocktails avec alcool. Plus jamais on ne l’y reprendrait dans ce genre de manifestation. Plus jamais elle n’écouterait les conseillers de ses copines de boulot. Plus jamais elle ne voulait entendre parler de speed-dating et de rencontre en ligne, d’ailleurs il lui faudrait fermer ses comptes dès qu’elle y penserait. Certes, il fallait reconnaitre que certaines personnes parvenaient à trouver chaussures à leur pied mais ça arrivait une fois sur 10, voire plus.
L’infirmière avait fait un effort. Elle s’était pomponnée, avait passé une petite robe noire avec des escarpins assortis. La touche de couleur était apportée par le boléro vieux rose qu’elle avait mis afin de ne pas avoir froid, à cause de ses bras nus. Elle avait décidé de laisser détachés ses cheveux, s’était maquillée légèrement de façon à ce que ses yeux bleus ressortent, une petite touche de parfum. Elle avait eu droit aux embouteillages pour se rendre à destination, une fois à bon port elle s’était vu interdire l’accès à l’évènement. L’assistant de l’organisatrice avait oublié de lui dire qu’ils avaient reçu son chèque la veille. Oui parce qu’en plus, il faut payer pour pouvoir participer à un speed-dating mais elle ne pouvait pas se plaindre parce qu’elle n’était pas du genre à faire d’autres frais comme l’achat d’une nouvelle tenue, aller chez le coiffeur ou chez l’esthéticienne. Quand le souci fut réglée, elle alla s’installer à la table 13 et attendrait comme tous les autres que ça commence. Un serveur était passé de table en table pour s’enquérir auprès des femmes ce qu’elles désiraient boire. L’organisatrice expliqua le déroulement de la soirée - un peu comme les hôtesses de l’air quand elles expliquent comment attacher sa ceinture et utiliser le masque à oxygène – pendant ce temps, le serveur apporta les consommations. Une gorgée et le supplice allait enfin commencer. Il y en avait pour tous les gouts : le fils à sa maman et qu’il ne vantait que les mérites de celle-ci ; le type sortit des films des années 80 avec le col de chemise ouverte et les poils qui ressortent, sans oublier la chaine en or ; l’athlète, qui venait de sortir de la salle de sport ; celui qui parlait politique ; etc… Mais pas ceux qui attiraient d’ordinaire son attention.
Elle avait fini son dernier verre d’une traite avant de remettre son manteau et d’attraper son sac à main. Elle donna le papier – vierge il va s’en dire – à l’organisatrice qui allaient s’occuper de mettre en contact les personnes qui désiraient faire plus amples connaissances. Puis après quelques paroles supplémentaires, l’infirmière fila jusqu’à trouver son fameux taxi et finit par donner l’adresse du Nightjar au conducteur. Après avoir payée sa course, Avery poussa les portes du bar et se dirigea tant bien que mal jusqu’au bar où elle essaya d’attirer l’attention de la personne qui servait déjà des clients. Et qu’elle ne fut pas sa surprise quand elle découvrit la personne qui vint prendre sa commande :
- Sers moi quelque chose de fort, ou de très fort ! Dit-elle à Daniel à guise de préambule.
L’infirmière avait fait un effort. Elle s’était pomponnée, avait passé une petite robe noire avec des escarpins assortis. La touche de couleur était apportée par le boléro vieux rose qu’elle avait mis afin de ne pas avoir froid, à cause de ses bras nus. Elle avait décidé de laisser détachés ses cheveux, s’était maquillée légèrement de façon à ce que ses yeux bleus ressortent, une petite touche de parfum. Elle avait eu droit aux embouteillages pour se rendre à destination, une fois à bon port elle s’était vu interdire l’accès à l’évènement. L’assistant de l’organisatrice avait oublié de lui dire qu’ils avaient reçu son chèque la veille. Oui parce qu’en plus, il faut payer pour pouvoir participer à un speed-dating mais elle ne pouvait pas se plaindre parce qu’elle n’était pas du genre à faire d’autres frais comme l’achat d’une nouvelle tenue, aller chez le coiffeur ou chez l’esthéticienne. Quand le souci fut réglée, elle alla s’installer à la table 13 et attendrait comme tous les autres que ça commence. Un serveur était passé de table en table pour s’enquérir auprès des femmes ce qu’elles désiraient boire. L’organisatrice expliqua le déroulement de la soirée - un peu comme les hôtesses de l’air quand elles expliquent comment attacher sa ceinture et utiliser le masque à oxygène – pendant ce temps, le serveur apporta les consommations. Une gorgée et le supplice allait enfin commencer. Il y en avait pour tous les gouts : le fils à sa maman et qu’il ne vantait que les mérites de celle-ci ; le type sortit des films des années 80 avec le col de chemise ouverte et les poils qui ressortent, sans oublier la chaine en or ; l’athlète, qui venait de sortir de la salle de sport ; celui qui parlait politique ; etc… Mais pas ceux qui attiraient d’ordinaire son attention.
Elle avait fini son dernier verre d’une traite avant de remettre son manteau et d’attraper son sac à main. Elle donna le papier – vierge il va s’en dire – à l’organisatrice qui allaient s’occuper de mettre en contact les personnes qui désiraient faire plus amples connaissances. Puis après quelques paroles supplémentaires, l’infirmière fila jusqu’à trouver son fameux taxi et finit par donner l’adresse du Nightjar au conducteur. Après avoir payée sa course, Avery poussa les portes du bar et se dirigea tant bien que mal jusqu’au bar où elle essaya d’attirer l’attention de la personne qui servait déjà des clients. Et qu’elle ne fut pas sa surprise quand elle découvrit la personne qui vint prendre sa commande :
- Sers moi quelque chose de fort, ou de très fort ! Dit-elle à Daniel à guise de préambule.